Ce jeudi 23 juillet, la préfecture du Var organisait aux Sablettes une matinée de prévention des noyades. L’occasion de mettre en exergue le dispositif municipal « J’apprends à nager » avant de procéder aux démonstrations de sauvetage du SDIS, des CRS et du club de l’AS Cachalots.
« Une noyade, c’est déjà trop ». Partant de ce constat, le directeur de cabinet du Préfet du Var est venu sur le terrain rappeler que le relâchement post-confinement avait, dans ce domaine aussi, des conséquences : « Dans le département, depuis le 1er janvier, on dénombre malheureusement déjà 61 noyades, relève Julien Perroudon. Avec, depuis le début du mois, une hausse du phénomène ».
Vigilance donc, car l’eau tue. Et la seule parade demeure de savoir nager, pour ne pas céder à la panique : « La prévention passe par les actions conjuguées des ministères de la Santé et des Sports. Mais également des collectivités territoriales comme La Seyne-sur-Mer », salue-t-il.
Car la Ville coordonne, pour la 6e année consécutive, l’opération « J’apprends à nager » : « Au total,dans le cadre de la Politique de la Ville, 900 Seynois de 4 à 12 ans ont été formés dans les piscines d’Aquasud et du Centre RATP ou sur la plage des Sablettes, au Chalet des sports », explique Thierry Garnier, en charge du pôle socio-sports. Deux maître-nageurs et un surveillant de baignade oeuvrent ainsi à côté du Chalet des sports.
Les démonstrations de sauvetage
Le directeur de cabinet du Préfet du Var s’est ensuite entretenu avec les sapeurs pompiers du SDIS. Ces derniers lui ont présenté le cursus de formation « surveillance des baignades et des activités nautiques » avant d’effectuer en binômes une démonstration de sauvetage avec planche ou bouée tube. L’association sportive des Cachalots a ensuite présenté le sauvetage en tant que discipline sportive. Sa section accueille les enfants dès 8 ans : « Inventée en Australie, cette discipline demande un entraînement soutenu. Ses compétiteurs s’entraînent 4 à 6 fois par semaine », indique le speaker devant les jeunes athlètes identifiables à leurs dossards et à leurs minuscules bonnets de bain.
Enfin, s’ils n’officient qu’en dehors de notre ville, les maître-nageurs des Compagnies républicaines de Sécurité (CRS) ont pratiqué les gestes de réanimation cardio-pulmonaires sur des mannequins.