Sous l’égide de l’ARS, huit médiateurs et une infirmière coordinatrice animent le stand, installé pour cette première matinée, place Laïk*. Ces personnels de la Croix-Rouge, au plus près du terrain, dépistent les clusters : « L’objectif est de casser la chaîne de transmission en isolant les personnes positives. Pour cela, nous proposons des auto-tests aux passants », explique Marie-Thérèse Fernandez, l’infirmière coordinatrice (ci-contre). En cas de test positif, la CPAM informée établit une traçabilité de l’entourage immédiat après campagne téléphonique : « Le Système d’Information de DEpistage Populationnel (SIDEP) a été créé expressément pour cartographier ces clusters », poursuit-elle.
Les personnes issues de milieux défavorisés, plus exposées à la promiscuité, se voient proposer un hébergement : « Des hôtels ont été réquisitionnés au Pradet. Une infirmière libérale rend visite quotidiennement aux patients et les cellules territoriales d’appui à l’isolement (CTAI) assurent courses, démarches administratives… »