Cédric Landreau, directeur de la sûreté publique

Pour la première fois, La Seyne-sur-Mer dispose à la tête de sa police municipale d’un Directeur de la sûreté publique permettant à la collectivité d’avoir une vision globale des problématiques de sécurité au bénéfice des Seynoises et des Seynois. Une volonté de madame le maire Nathalie Bicais, à l’heure de l’accroissement des effectifs, de leur redéploiement et du renforcement de la vidéoprotection sur le territoire communal.

Âgé de 45 ans, Cédric Landreau est depuis 25 ans fonctionnaire de police. Il hérite sa vocation « d’un père major de police ». Il gravit tous les
échelons, puisqu’à l’issue de son service national au sein de la police nationale sur la zone aéroportuaire d’Orly, lors du premier dispositif
Vigipirate, il réussit son concours d’agent de Police municipale. Affecté à Strasbourg (Bas-Rhin) en 1997, Cédric Landreau prend peu à peu des responsabilités d’encadrement dans des unités opérationnelles « d’abord à Emerainville (Seine et Marne), avant de créer la brigade cynophile de Fréjus et de diriger la brigade cynophile de nuit à Rueil-Malmaison (Hauts de Seine) ». En 2012, sa réussite à l’examen professionnel de chef de service de police municipale lui permet de rejoindre la commune d’Orléans, où il crée le premier centre interne de formation cynophile. Puis il exerce la fonction de directeur de la sécurité et tranquillité publiques au sein d’une commune de la métropole
d’Orléans durant ces trois dernières années. Un travail de terrain complété par un diplôme universitaire en droit et gestion de la sécurité
publique des territoires, sans oublier qu’il est auditeur diplômé de la 31ème session nationale “Sécurité et Justice” de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Cédric Landreau aura pour challenge le renforcement des effectifs de la Police municipale voulu par madame le maire : « Nous allons porter les effectifs à un policier municipal pour 1 000 habitants (soit 70), ce qui correspond au ratio préconisé par le ministère de l’Intérieur ». Autre objectif, la sécurisation nocturne de la ville. « C’est une dimension particulière, avec ses problématiques liées à l’alcool, à la vitesse excessive des véhicules et l’insécurité dans certains quartiers du territoire communal. Ce projet se fera en étroite collaboration avec la Police nationale, dans une parfaite entente avec le commissaire de police », souligne-t-il. Le développement de la vidéoprotection, enfin, se matérialisera par le déménagement d’une partie des services avenue Garibaldi. « l’occasion, je crois, d’impulser une nouvelle dynamique d’équipe ».

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