Trois millions d’euros par an. C’est ce que coûte le fonctionnement des 10 centres aérés de la commune. On ajoute à cela un million d’euros pour la restauration. Sans oublier les 495 000 euros alloués aux associations accueillant des enfants (MAEFE, AMIQ, Nouvel Horizon, Nelson Mandela) et des 380 000 euros pour leur restauration.
« On a fait l’analyse avec la Caisse des écoles. Jusque-là, les centres-aérés s’arrêtaient à la 3e semaine d’août. Pour assurer l’accueil une semaine de plus, du 8 juillet au 23 août, nous avons débloqué 63 000 euros. Priorité sera donnée aux parents des enfants travaillant », annonce Nathalie Bicais, maire de La Seyne.
Par ailleurs, les 10 centres vont se répartir 100 nouvelles places d’accueil : « Ce qui constitue 47 000 euros de frais de fonctionnement en plus, huit nouveaux animateurs venant en renfort. »
A noter que la Ville pourvoit également au transport des enfants, à l’entretien et au chauffage des locaux.
Guichet unique : premier conseil des usagers
Vendredi 9 février à 17h30, l’hôtel de ville accueillera le premier conseil des usagers du guichet unique. « Il s’agit de travailler de concert avec les parents pour avoir une gestion prévisionnelle de la fréquentation, et non plus une gestion au jour le jour », remarque Nathalie Bicais. La Caisse d’allocation familiale (CAF) soutient en effet les centres aérés, au prorata du nombre d’enfants accueillis et d’heures effectuées : « La mise en place de prépaiement évitera les désistements de dernière minute, qui sont autant de manque à gagner pour nos structures. Marie-Claude Paganelli-Argiolas, adjointe à la Caisse des écoles, et Stéphane Lancelotta, conseiller municipal au guichet unique, y ont oeuvré avec les parents. »
