39 caméras et 5 policiers municipaux supplémentaires

En 2024, l’équipement en nouvelles caméras de vidéoprotection débuté l’an dernier sur les parvis d’établissements scolaires va se poursuivre.

Après les lycées Beaussier, Langevin, l’Institution Ste-Marie et le collège L’Herminier, le collège Curie va être relié cette année au CSU (Centre de Surveillance urbaine) : « C’est un outil extraordinaire pour la résolution des enquêtes mais également pour la dissuasion, observe Nathalie Bicais. La baisse du nombre d’interventions est directement liée à la multiplication des caméras. »

On totalisait 51 interventions en 2021, 189 en 2022 et 130 en 2023, quand les réquisitions judiciaires (demande d’accès aux enregistrements) s’élevaient à 101 en 2021, 65 en 2022 et 61 en 2023 : « Précieuse pour la Police nationale, la durée de conservation des vidéos passe de 15 à 25 jours », signale-t-elle.

Prévue en juin 2024, la prochaine commission vidéo doit déterminer l’emplacement de 39 nouvelles caméras : « Toutes ne sont pas reliées. Pour les zones hors fibre, comme la corniche merveilleuse, des caméras nomades enregistrent les comportements délictueux, notamment les rodéos en voiture », raconte-t-elle.

126 caméras fin 2023

Fin 2023, 126 caméras couvraient le territoire seynois.

Bénéficiant du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) via des subventions du Conseil régional, l’installation des caméras est désormais le fruit d’appels à projet : « On demande aux collectivités de se positionner, ce qui a permis d’augmenter la part des subventions sur l’équipement vidéo à La Seyne depuis 2021. » 

Bientôt une brigade du centre-ville

« Il faut pouvoir verbaliser les contrevenants pour les dépôts d’ordures, les déjections canines, les trottinettes sur les trottoirs ou les attroupements dans les halls ». La première magistrate annonce pour cela la création d’une brigade de centre-ville avec le recrutement de cinq policiers municipaux dans l’année : « Cette création va de pair avec le retour de policiers nationaux en centre-ville, seule la BAC étant présente jusque-là, en nocturne », note-t-elle avant d’ajouter que « c’est aux contrevenants de se sentir en insécurité. La peur doit changer de camp ».

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