« L’Appel à Manifestation d’Intérêt et son cahier des charges pour la Cité bleue devraient être prêts pour la rentrée de septembre 2023 ». Nathalie Bicais le rappelle, « l’exercice consiste à livrer un cahier des charges dont le contenu permettra à un maximum d’opérateurs de se positionner ». « Il s’agit de leur laisser une certaine marge de liberté, précise Christophe Riqueau, chargé de mission dynamique des grands projets, même si nous avons écarté certains types de projets (NDLR : industries lourdes) »
« On ne peut imaginer que 440 mètres linéaires de quai ne soient pas mis en synergie avec l’activité terrestre, remarque l’adjoint à la politique portuaire, Jo Minniti. La grande plaisance ne connaît pas la crise. Aujourd’hui, je ne connais pas une entreprise seynoise de yachting en difficulté », poursuit-il. « In fine, c’est le dialogue compétitif entre les candidats qui déterminera la nature du projet. 10 hectares disponibles en bord de mer, c’est unique en Méditerranée », abonde Nathalie Bicais.
Le comité de pilotage associant la Métropole TPM, la Région Sud, l’Etablissement Public Foncier et la Ville a esquissé les scenarii de l’audit réalisé par l’agence Rising Sud* sur le site : « Parmi les arguments (voir aussi ci-dessous), les bords à quai disposant d’une profondeur suffisante pour les super yachts, le potentiel touristique avec le quai des navires de croisière et la zone Grimaud, les nouveaux logements et le terminus du Bus à Haut Niveau de Service à Bois Sacré ».
Rappelons que deux scenarii ont été retenus pour la reconversion du site de l’Atelier mécanique (propriété de la Ville) et des Escaliers mécaniques (propriété des CNIM). Le premier accueillerait d’une part un pôle culturel événementiel et touristique et d’autre part un pôle grande plaisance et nautisme. Le second un équipement événementiel, assorti d’un équipement lié à l’industrie culturelle et événementielle.
L’objectif, in fine, est bien « de ne pas louper ce rendez-vous »
