A l’occasion du vernissage de l’exposition, qui s’est déroulé ce vendredi 4 août à 18 heures en présence de la première adjointe Christine Sinquin, Dominique Baviera, adjoint délégué à la culture et à la promotion des traditions a ainsi présenté l’artiste : « C’est un réel plaisir pour moi d’accueillir Michèle Miconnet, au sein de cette Galerie de l’Office, pour une exposition qui ne manque ni d’originalité ni de joliesse. Si, en règle générale je connais parfaitement bien les artistes exposant dans nos salles de valorisation et de diffusion de la création, Michèle Miconnet fait office d’exception à la règle puisque, sélectionnée sur simple dossier, je n’avais pas le plaisir de la connaître. Et pourtant, Michèle et son époux résident depuis déjà cinq ans, dans notre ville, à quelques centaines de mètres d’ici.
En effet, après avoir vécu et travaillé à Clermont-Ferrand, elle a choisi de résider, en famille, dans le Var et mieux encore, à La Seyne-sur-Mer ; à Tamaris précisément ! Il faut bien dire et admettre que la luminosité et l’intensité des couleurs de nos paysages et le bien vivre du Sud favorisent grandement la création des artistes, quels qu’ils soient. Et ce, depuis des lustres.
Désormais libre de toute obligation professionnelle, Michèle s’adonne pleinement à sa passion : les arts graphiques, arts qu’elle a toujours pratiqués même en activité.
Je parle sous son couvert en précisant qu’après des années de formations au sein de différents ateliers et des années de pratiques du dessin, de l’aquarelle, de la peinture à l’huile et de la gravure, elle a cherché de nouveaux médiums et de nouvelles techniques capables de rendre la transparence et l’intensité des coloris méditerranéens qu’elle aime tant. C’est ainsi que notre invitée s’est orientée vers la peinture à la laque et les arts verriers comme le vitrail et le fusing qu’elle maîtrise à merveille. Le fusing est, précisons-le, une technique bien particulière de verrerie qui consiste à assembler par superpositions des morceaux de verre collés à froid, puis à porter l’ensemble dans un four à son point de fusion de 820°pour composer une pièce homogène.
Michèle Miconnet a su, au fil des années, constituer sa palette afin de jouer de manière très harmonieuse tant avec les couleurs, les dégradés que les formes.
La laque sur le verre lui permet, par ailleurs, de travailler non seulement sur la forme elle-même mais également sur la projection de sa lumière colorée, donnant ainsi des effets de reliefs ; l’artiste trouvant son inspiration auprès de la nature et des éléments.
Comme vous pouvez le constater, la représentation n’est pas l’objet ni la démarche de notre invitée.
Seul l’hyménée des formes et des valeurs chromatiques sont à l’origine d’une création qui mêle esthétisme et quête, à travers l’art, de ce qui n’est autre qu’indicible.
Je pense sincèrement que Michèle Miconnet a su trouver l’alchimie parfaite afin de répondre à ses propres attentes et offrir ainsi à nos regards le meilleur d’une création libérée de toute contrainte et de toute influence. Je tenais tout particulièrement à la féliciter pour ce beau travail qui rencontrera, sans nul doute, un succès auprès du plus grand nombre. »
