Le discours écrit et prononcé par Dominique Baviera, adjoint délégué à la culture, lors de l’inauguration de l’exposition : « C’est un réel plaisir pour moi de retrouver Catherine Monce et de la voir exposer de nouvelles séries de ses productions photographiques, au sein de cette Galerie de l’Office, galerie qui permet, depuis quelques années déjà, de découvrir un large panel d’artistes issus par la plupart de notre territoire.
Née à Grenoble mais vivant et travaillant à Six-Fours depuis 2001, notre invitée possède de nombreuses cordes à son arc, à son art. En effet, elle conjugue au plus-que-parfait plusieurs disciplines, à savoir la peinture, l’écriture sous plusieurs aspects, et bien entendu la photographie qu’elle utilise comme l’écriture d’ailleurs en qualité de langage imaginaire. Elle effectue également des lectures publiques sous diverses formes et des initiations à l’écriture et à la poésie, principalement auprès du jeune public.
Je la cite : “La photographie est ma matière. Mes tableaux naissent d’installations ou sont créés numériquement. J’aime dérouler une histoire à travers une série, mais chaque photographie doit se suffire à elle-même”.
Chers amis, j’ai découvert et grandement apprécié Catherine, il y a quelques années, à travers ses romans, souvent policiers, ses intrigues mais aussi ses poésies ; ses talents forts prometteurs en qualité de photographe s’étant révélés à travers l’association Phot’Azur qui est assurément la société photographique la plus référentielle de la région.
A cette époque (2017), son travail était orienté vers l’environnement et le bestiaire. Des compositions écrites et photographiques prenaient peu à peu forme.
Désormais ce travail est des plus aboutis même si l’artiste laisse plus que jamais son champ d’action très ouvert. Elle poursuit d’ailleurs l’écriture et l’édition avec la publication d’ouvrages pour enfants. Ces ouvrages très bien conçus abordent de manière subtile la cause environnementale.
Comme toujours et selon son tempérament affirmé, Catherine Monce interagit avec plusieurs disciplines artistiques souhaitant participer à une visibilité et une accessibilité maximales de l’art et de la culture. Elle nous dira, dans quelques instants un texte qui exceptionnellement n’est pas de sa plume mais de celle de Fernando Pessoa.
Pour cette exposition, cinq séries photographiques sont mises à l’honneur. Tout d’abord un travail très récent d’images réalisées à partir d’installations. Il s’agit de très belles photographies qui mettent en lumière (c’est vraiment le terme) l’huile d’olive mais également le fuit très symbolique de la grenade.
Une seconde série traite du flou artistique ; et l’impression est effectuée sur toile. Par expression plastique ou esthétique, l’artiste propose ainsi un point de vue sensible et poétique. Quelques-unes des photographies offertes à votre sagacité sont des réalisations photoshoppées ; série à part qu’elle revendique comme telle.
Une autre tranche de création concerne des parties de tableaux qu’elle marie à la photographie. Il s’agit de 9 pièces dont 6 sont présentées, ici même, à ma droite, et regroupées sous l’intitulé “Même la lune rêve”.
Une cinquième et dernière séquence traite de la nature, de la faune et de la flore. Il est question d’une simple poursuite et d’une évolution permanente de son approche initiale.
Bref, chers amis, c’est une exposition des plus agréables et des plus intéressantes qui nous est offerte, ce soir, avec une forme d’appropriation et d’interprétation des œuvres par le visiteur.
C’est ce que souhaite d’ailleurs Catherine Monce qui recherche toujours l’échange et le partage à travers sa démarche.
Je tiens tout particulièrement à la féliciter et lui souhaiter le plus vif des succès pour cette exposition qui sera ouverte au public jusqu’au 30 décembre. Je ne doute aucunement de cela au regard de la qualité de son travail. »