L’innovation pédagogique encouragée

Le maire Nathalie Bicais recevait, le 18 mars dernier, Mathieu Sieye, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Var. L’occasion d’échanger sur le déploiement, dans les écoles seynoises, du dispositif “Notre école, faisons-la ensemble” (Nefle) dont l’ambition est d’« améliorer la réussite et le bien-être des élèves ».

Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer a reçu, lundi 18 mars à l’Hôtel de Ville, Mathieu Sieye, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Var. Au côté de la première magistrate (de gauche à droite) : Christine Cuniberti, adjointe déléguée au personnel et à la santé, Cheikh Mansour, adjoint délégué à la politique de la ville et à la laïcité et Lydie Onteniente, adjointe déléguée à la jeunesse

« Quinze écoles seynoises se sont d’ores et déjà saisies de ce dispositif », indiquait le maire de La Seyne, le 18 mars dernier. Nathalie Bicais recevait à l’Hôtel de Ville Mathieu Sieye, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Var (Dasen) pour évoquer, entre autres sujets, “Notre école, faisons-la ensemble” (Nefle). Mis en place par le Ministère de l’Éducation nationale dans le cadre du Conseil national de la refondation, ce dispositif a pour vocation de « faire émerger, au niveau local, des initiatives de nature à améliorer la réussite et le bien-être des élèves, et à réduire les inégalités scolaires ».

« C’est un levier mis à disposition pour améliorer la pédagogie, explique le Dasen. L’idée est assez simple : faire confiance au terrain ». Les enseignants proposent des projets « un peu différents », lesquels sont évalués en commission académique : « On les encourage à ne rien s’interdire, si le projet est innovant, on valide  », précise Mathieu Sieye. Et, ajoute-t-il, « quand le champ de compétences n’est pas le nôtre, on sollicite les collectivités ».

La Seyne, bonne élève

La “classe flexible” de CP de Laurence Soler, enseignante qui a lancé le mouvement à l’école élémentaire Lucie-Aubrac

La Ville intervient ainsi à travers la dotation en équipements informatiques, l’achat et l’installation de mobilier ou de jeux extérieurs, l’aménagement d’espaces pour le jardinage, le transport… Ce, pour soutenir la mise en œuvre, à titre d’exemple : du projet “Grand Nord” (éducation au développement durable avec un explorateur) à l’école Saint-Exupéry, des “classes dehors” à la maternelle Georges-Brassens… Ou encore les “classes flexibles” à l’école Lucie-Aubrac, première école seynoise à avoir répondu à l’appel à projets. « La classe est organisée de façon à ce que les élèves travaillent en autonomie et développent des compétences psychosociales, l’idée étant de mettre l’enfant au cœur de l’apprentissage et faire en sorte qu’il se sente investi », décrit Laurence Soler, l’institutrice qui a initié le mouvement.

« La collaboration avec la commune est indispensable », souligne Mathieu Sieye. La Seyne fait d’ailleurs, selon lui, figure de bonne élève puisqu’elle « fait partie des communes du département qui comptent le plus de projets validés ».

En photo : Dans le cadre du dispositif “Nefle”, l’école Lucie-Aubrac a mis en place le principe de “classes flexibles” dans 14 des 21 classes de l’établissement.
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