Le discours de Dominique Baviera, adjoint à la Politique culturelle :
“C’est avec un réel plaisir que j’accueille, ce soir, Serge Bruat dit Piergès au sein de notre Galerie de l’Office qui comme l’ensemble de nos sites d’expositions propose un vaste panel d’offres artistiques autant que de découvertes.
En effet, la volonté affichée par la Municipalité est que notre ville aux multiples talents soit une vitrine des arts dans toutes leurs diversités et leur originalité. C’est une fois de plus le cas aujourd’hui avec la mise en exergue du travail de Piergès qui méritait d’être connu du plus grand nombre.
Originaire de Metz, cet artiste autodidacte, fréquentant l’atelier de Jacqueline Sudrie, est venu, en famille, s’installer dans notre ville, en 2018. Tout jeune, interpellé par la représentation des objets dans l’espace, il fut initié par ses parents aux techniques de la perspective et aux jeux d’ombres et de lumière.
Passionné par le graphisme, il deviendra dessinateur industriel et s’inscrira dans une démarche artistique évolutive qui le fera passer de représentations figuratives à des réalisations davantage abstraites ; et ce, en employant différentes techniques mais aussi médiums.
Désormais, c’est la couleur qui est son leitmotiv, son fil conducteur et émotionnel. Une couleur qu’il manie avec aisance et équilibre afin d’aborder tous les types de sujets. Par ailleurs, il expérimente sans cesse sans se préoccuper de l’unité d’ensemble du travail.
Lesdits sujets demeurent toutefois le fruit de son imagination, de son interprétation et de ses souvenirs.
Je le cite : « Mon sujet émerge de mon imaginaire, qu’il s’agisse d’un paysage d’automne, d’une usine métallurgique, d’une construction géométrique ou d’un simple voyage. L’acrylique est mon médium de prédilection et sur tout support… »
L’acrylique est traitée au couteau mais également au pinceau afin de créer du mouvement et de parfaire la luminosité de l’ensemble.
Je le cite à nouveau : « Mon art abstrait me libère des exigences et des contraintes imposées. Il exprime ma sensibilité, mon optimisme et traduit ma volonté d’éteindre le feu qui embrase notre monde… »
Personnellement, plutôt que d’abstraction, je parlerais de suggestion et d’épuration.
Il y a dans l’œuvre de Piergès une notion d’humanisme mais aussi d’inquiétude ou simplement de réalisme.
L’artiste est en effet dans l’observation mais également dans l’analyse, recherchant en somme une forme de quiétude intérieure loin d’être évidente à trouver.
Son travail reflète, de fait, sa personnalité. Il est ô combien réfléchi, abouti et sans cesse en évolution ; la technique de notre hôte étant parfaitement rodée !
Chers amis, je suis très heureux de découvrir cet artiste vivant et travaillant à quelques centaines de mètres de notre galerie et de lui permettre d’exposer pour la toute première fois.
Je lui formule tous mes vœux de réussite pour cette exposition qui rencontrera le succès qu’elle mérite. Je n’en doute aucunement.
Avant de lui céder la parole, je tiens à vous rappeler que durant tout le week-end se dérouleront les Journées Provençales, sur le Parc de la Navale, ainsi que de nombreuses animations. Je vous indique par ailleurs que vendredi prochain, à 18h00, j’aurai le plaisir de recevoir N-HILL, à la Galerie Hoche, et que le lendemain, à 11h00, c’est à la Maison Pouillon que se déroulera le vernissage de Ghilhem Sals. De nouveaux artistes seront à découvrir ainsi que de nouvelles émotions à vivre.
Je vous invite, toutes et tous, avec insistance à participer à ces événements mais également à vous rendre, dès ce soir ou demain, en l’Espace Tisot ou au Café Théâtre de la 7ème Vague pour assister à de très beaux spectacles et concerts, à des tarifs défiant toute concurrence.
Beau printemps culturel, à La Seyne-sur-Mer.”
