« Par cette action, la Ville réduit non seulement ses émissions de déchets plastiques, mais limite aussi la pollution atmosphérique. Car l’incinération des PVC est extrêmement toxique ». La première adjointe déléguée à l’environnement, Christine Sinquin, se félicite d’une « belle opération d’économie circulaire qui s’inscrit, en plus, dans la charte Zéro déchet plastique en Méditerranée animée par l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement ». Derrière elle et Ludovic Pontone, adjoint délégué à la Sécurité civile communale, 5 m³ de bouées de balisage usagées ont été stockées par le service. « Au cours des saisons, elles demandent à être renouvelées et ne trouvaient, jusque-là, que le chemin de l’incinérateur », indique-t-il avant de saluer le « gros travail de collecte par le service ».
Une manne pour Béatrice Sosna, créatrice voilà deux ans de la société par actions simplifiée « Atelier Poupe » : « La période du Covid m’a conduite à quitter le secteur immobilier pour créer ma propre société », indique l’entrepreneure marseillaise de 48 ans. Une reconversion inspirée par la vue d’un …pare-battage lors d’une promenade sur le Vieux-Port. « L’idée a été de se démarquer par l’innovation. Nous proposons des luminaires personnalisables, sur-mesure, reconditionnables. Mais également des sous-verres, corbeilles, porte-clés, signalétiques pour des événements liés à la voile ou pas », raconte Béatrice Sosna. Sur les hauteurs d’Endoume (7ème arrdt), elle nettoie, décape, troue et repeint les bouées : « 80 % de la transformation est manuelle. Une des difficultés est de faire tenir la peinture sur le PVC souple », observe-t-elle.
L’Atelier Poupe a pour clients des particuliers, mais également de plus grosses structures comme des restaurants ou des hôtels à Lyon, Paris et St-Malo.
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