Les “Justes” de France honorés

A l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France, une cérémonie s’est tenue quai Tailliez le 16 juillet dernier, en présence de Marie-Claude Paganelli-Argiolas, adjointe déléguée aux archives, Elisabeth Gues, adjointe déléguée à l’habitat, et Dominique Baviera, adjoint délégué à la culture.

Johanna Michonneau et Zayane Gadacha du Conseil municipal des jeunes :

“Aujourd’hui, nous sommes tous réunis pour célébrer et rendre hommage aux Justes, hommes et femmes courageux qui risquèrent leur vie pour porter secours aux Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ces honorables actes d’humanité et de solidarité, nous devons nous en rappeler et continuer en aidant nous aussi nos compatriotes et les personnes dans le besoin. C’est en faisant des petites ou des grandes actions qu’on peut faire avancer le monde dans lequel nous vivons.”

Adam Panardie du Conseil municipal des jeunes :

“Leur nom évoque la solidarité, la compassion, la tolérance, le courage. Humbles et discrets, ils incarnent la justice et l’humanité dans une Europe oppressée par la cruelle doctrine nazie, dont le seul but était l’anéantissement des peuples Juif et Tzigane. Ces personnes mirent de côté les différences d’origines et de religion et traitèrent leur prochain avec dignité et respect, s’assurant de la survie d’individus pourchassés et tués sans trêve. Ces personnes, ce sont les Justes.

Avec un admirable courage, ils firent primer la solidarité et la compassion quitte à mettre leur vie en péril, là où certains faisaient primer leurs intérêts personnels, sans considération pour les populations persécutées.

Les Justes ne sont pas seulement des individus lambda ; tous ensemble, ils sont le symbole d’un combat contre l’injustice et le racisme, mettant en jeu leur propre sécurité et leur propre vie.

Croyants ou athées, femmes ou hommes, campagnards ou citadins, ils avaient tous en eux une exceptionnelle qualité : l’altruisme. Tous ça, en effet, ils le firent par conviction, et non pas pour la gloire et les honneurs. S’ils le firent, c’est par principe.

Ils sont les combattants de l’ombre qui, non destinés à devenir ceux que l’on appelle aujourd’hui « Justes », se dévouèrent aux autres afin de raviver la petite flamme d’humanité qui brûlait encore sur une Terre ravagée.

En tant que membres du Conseil Municipal des Jeunes, nous avons tout naturellement accepté de nous joindre à cette commémoration, convaincus que, dans le monde dans lequel nous vivons, chacun, chacune, quelles que soit nos origines et nos croyances, doit œuvrer à la contribution d’un monde meilleur où des valeurs telles que la tolérance et la solidarité guideraient notre existence.”

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