Mobilisation civique : La Seyne répond à l’appel de l’AMF

La Ville de La Seyne a répondu à la mobilisation citoyenne lancée par l’Association des Maires de France (AMF). Madame Le Maire, Nathalie Bicais, a pris la parole, en présence de ses adjoints, de la Police municipale, des pompiers et de la déléguée du préfet.

“Nous sommes réunis pour exprimer notre voix, la voix de tous les citoyens unis et soudés par la volonté commune de mettre fin aux violences qui entachent notre société. Cette même volonté qui appelle à restaurer l’ordre républicain. Il est temps de montrer notre vive opposition aux actes de violence qui sapent les fondements de notre République, divisent notre Nation et menacent la paix sociale.

Les violences qui se produisent contre les hôtels de ville, contre les élus, contre les écoles, contre les postes de police et les policiers, contre les biens publics, contre tous les symboles de la République sont le symptôme criant d’une perte de repères. Elles sont le reflet d’une société fragmentée qui a perdu le sens des valeurs communes de respect, de dialogue, d’écoute, piliers de notre République.

ll est de notre devoir, en tant que représentants du peuple, en tant que citoyens, de nous mobiliser et de réaffirmer ces principes fondamentaux, socle de notre Nation. Il est de notre devoir de porter haut ces valeurs citoyennes et républicaines, car nous en sommes les premiers gardiens. 

Comme vous tous, je suis affligée par les violences urbaines, les déchainements sauvages qui frappent notre pays et ses représentants. Comment ne pas être révoltée devant la furie qui s’est abattue sur Vincent Jeanbrun, maire de L’Haÿ-les-Roses, et sa famille, victimes d’une tentative d’assassinat, assiégés à leur domicile par une voiture bélier et des tirs de mortier ? Comment tolérer que des maires, des élus, des fonctionnaires soient attaqués dans leurs fonctions, meurtris dans leur chair et dans leur âme, alors qu’ils ont choisi de se dédier au service de leurs concitoyens et au bien public ?

Ces violences intolérables sont devenues quotidiennes. Elles sont les conséquences de la pression grandissante qui pèse sur la société.

En tant que citoyens, en tant qu’élus de la République, nous dénonçons avec vigueur ce climat de violence et de provocation qui abime la démocratie et devient un outil d’instrumentalisation. Les incitations à la haine, les provocations perpétuelles et les récupérations à des fins politiques et politiciennes ont également leur part de responsabilité.

Devant ce désordre, chacun doit œuvrer pour un dialogue républicain apaisé et constructif, qui éveille plutôt qu’il ne blesse ou n’excite. Les idées doivent s’exprimer et se confronter à travers le débat et non à travers la provocation et les coups.

Enfin, nous devons faire preuve de détermination et de fermeté face à ceux qui choisissent la violence comme moyen d’expression. Les actes de vandalisme, les agressions physiques, les discours factieux, les incitations à la haine doivent être durement condamnées. Notre justice doit être à la fois équitable et dissuasive pour préserver notre ordre républicain et garantir l’Etat de droit.

Nous demandons à l’Etat de s’engager dans une démarche de soutien réciproque, afin que les zones de non-droit cessent ; que les services publics, les policiers, les services secours progressent plus qu’ils ne reculent ; que les familles qui vivent dans les quartiers difficiles retrouvent le calme, la sérénité et la confiance en nos institutions.

Aujourd’hui, à travers cette mobilisation citoyenne, forts d’une volonté inébranlable, nous réaffirmons notre attachement à l’ordre républicain et à ses principes. Je vous remercie “

A la fin du discours, les citoyens, présents en nombre, ont applaudi et ont entamé, avec les élus, la Marseillaise.

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