“Le fait que mon pays de naissance n’existe plus conditionne beaucoup ma peinture. Par ailleurs, ayant subi le réalisme soviétique, une réglementation abusive de tout élan créatif et la médiocrité comme norme régnante, j’ai développé un besoin excessif qui se traduit dans mes créations par des formes saillantes et abondantes, par pléthores de styles et de procédé”. Si elle travaille depuis de nombreuses années à La Seyne, l’artiste Tasha Wolff demeure marquée par ses jeunes années en Biélorussie : “Ayant effectué ses études au sein de l’Académie d’Art d’Etat de Belarus, Tasha Wolff a principalement étudié l’art monumental et décoratif”, relève Dominique Baviera, adjoint à la culture. “Puis s’étant installée à La Seyne, elle a suivi les cours de l’Ecole municipale des Beaux-Arts de notre ville afin de parfaire et d’élargir ses connaissances (…). Ses toiles en 3D sont des accumulations d’éléments, de strates de vie comme de peaux, des couches de papier mâché, de formes et de coloris vifs et éclatants (…). Son travail, tant en peinture qu’en volume, ouvre les esprits et des questionnements et des horizons nouveaux”.