“Une aubaine pour les jeunes Seynois”. Nathalie Bicais, maire de La Seyne, s’est dite ravie de l’opportunité offerte “à nos jeunes concitoyens.” Parce qu’elle est la cinquième adresse à ouvrir ses portes dans le département, les acteurs du projet savent que cette école est porteuse d’avenir.
85 % de réussite à la sortie de l’école
En moyenne, on comptabilise 85% de sortie positive soit directement vers l’emploi, soit en formation complémentaire. Actuellement, 25 stagiaires âgés entre 16 et 25 ans, sans diplôme, y prennent leurs marques. Pendant 4 à 18 mois, ces derniers bénéficient d’un accompagnement personnalisé. Mathieu Carrelli, coordinateur pédagogique de l’E2C Var au sein de l’UPV, explique : “Nous faisons monter les stagiaires en compétence, en parallèle de quoi, nous identifions les besoins en termes d’emploi et créons, selon les projets, un lien vers des entreprises qui leur ouvriront des portes.” Ce parcours à la carte avec des stages organisés s’explique aussi du fait que des élèves avec le baccalauréat sont acceptés à l’école de la deuxième chance, mais également, d’autres, qui ont “à peine mis les pieds au collège”.
Entre 200€ et 600€ de salaire pour les stagiaires.
Si le département du Var est l’un des soutiens financiers de l’école de la deuxième chance à hauteur de 50 000 € chaque année, il est à noter que les stagiaires recevront, eux, un salaire de 200€ à 600€ par mois pendant leurs études, en fonction de leur âge. Ce dernier sera financé par la Région Sud PACA. Les fonds spéciaux européens, eux, représentent 40% des financements de la structure.
1 000 entreprises travaillent déjà avec le réseau des écoles de la deuxième chance.
Que ce soit dans le bâtiment, dans les travaux publics ou encore dans l’hôtellerie, pour ne citer qu’eux, certains secteurs peinent à recruter. Joël Oros, vice-président de l’Union Patronale du Var confie : “Cette école est très attendue par nos partenaires. C’est du 50/50, il y a un vrai besoin sur le territoire et dans certaines activités. (…) Les jeunes, j’ai envie de vous dire : Prenez votre destin en main. Nous créons ici, les conditions de votre réussite.”
La sous-préfète, Agnès Bonjean, a rappelé que “les services de l’Etat sont, avec l’Union Patronale du Var, à l’origine de la création de l’E2C dans le Département”. Jean-Louis Masson, président du Département du Var a poursuivi : “Cette ouverture répond à l’équité et au développement de l’ensemble du territoire varois, ce qui ne peut que nous ravir.”
“Une chance pour chaque jeune de la ville”
Madame le maire, Nathalie Bicais, s’est dite heureuse de voir un tel projet porteur de chance s’implanter sur le territoire. Elle a tenu à rappeler qu’après les Beaux-Arts et le Campus connecté, l’école de la deuxième chance était une nouvelle occasion d’aider les jeunes à poursuivre leurs études et à se créer un avenir. “L’école s’engage dans la réussite de nos concitoyens, Ici, nous donnons à chaque jeune la chance de trouver un emploi.”