Un voyage clownesque, musical et visuel hors du commun. Dans la pénombre de la piste, la figure centrale du clown blanc est majestueuse et troublante, les acrobaties aériennes ou la grâce sauvage du lancer de couteaux résonnent avec quelques notes d’orgue de barbarie, tantôt tristes tantôt joyeux. La musique prend aux tripes et un flot d’émotions nous traverse quand un monde onirique se construit devant nos yeux hypnotisés. Un monde fugace et délicat où rien n’est laissé au hasard. La fildefériste Marie Molliens signe une Oraison comme une prière de cirque, profonde, intime, d’une beauté quasi sacrale.