Douze écrans, quatre postes de travail, un logiciel équipé d’une technologie récente et innovante : le futur centre de supervision des 110 caméras de vidéoprotection de la ville vont permettre aux policiers municipaux d’intervenir plus vite, « avec l’aide de l’intelligence artificielle » expliquait Nathalie Bicais, maire de La Seyne-sur-Mer, lors de la visite du chantier.
La livraison du CSU(*) est prévue en avril, mais les quinze agents de la brigade anti-incivilités ont déjà pris leur quartier dans ce nouvel hôtel de police, situé au 12 avenue Garibaldi. Pour Pascal Tassisto, délégué à la sécurité, ce dispositif moderne va permettre « de réagir plus rapidement et d’intervenir vite sur des tapages, des regroupement de personnes, des détonations suspectes. Des détonations que le logiciel pourra reconnaître ».
Tranquillité publique
Réduire la délinquance est l’objectif de ce nouveau dispositif conjuguant réactivité, rapidité et efficacité. « La tranquillité publique est notre priorité, assurait Nathalie Bicais. Nous ferons bientôt une proposition d’extension du nombre de caméras pour avoir un maillage plus cohérent. J’ajoute que les travaux de rénovation du nouvel hôtel de police ont été réalisés en régie municipale. Je remercie les agents du service des bâtiments communaux pour leur travail ».
Cette rénovation complète du bâtiment qui était autrefois un musée, puis le service Jeunesse, a coûté 122 000€.
Aussi dès l’ouverture du Centre de Supervision Urbain, les quatre agents et leur superviseur, installés devant les écrans de contrôle, pourront faire intervenir les agents des nouvelles unités de sécurisation (Unités de Sécurisation de Jour et Nocturne). Ces unités mises en place par Cédric Landreau, Directeur de la Sûreté Publique, pourront intervenir sur une plage horaire élargie : de 7h à 1h30 l’hiver, et de 7h à 3h du matin en période estivale.
(*) Centre de Supervision Urbain