En janvier dernier, le président du CIL Nord-Est Félix Canezza remettait à la Ville un document recensant les difficultés de stationnement et des propositions pour y remédier. « Depuis, les équipes de la Métropole TPM ont travaillé avec nous », signale-t-il. « On explore toutes les pistes, pour ensuite arbitrer en fonction des coûts », confirme Nathalie Bicais devant le nouveau parking aménagé par TPM à la gare, sur l’ancien site de Profer.
La délégation a débuté sa visite de terrain par l’avenue Estienne d’Orves, où le maire a plaidé pour « un nouvel aménagement, avec des trottoirs plus larges à hauteur du bar de l’Hippodrome » : « Le secteur de la gare est sous doté en matière d’aménagements piétonniers et commerciaux (NDLR : la SNCF lance un Appel à Manifestation d’Intérêt pour les locaux inoccupés de la gare). Le pôle d’échanges multimodal, un temps abandonné, est à nouveau d’actualité. Le nouveau pont au débouché de l’avenue Robert Brun, pour relier l’avenue du XVe Corps, va enfin pouvoir servir », se félicite-t-elle.
La future ressourcerie, pilotée par la Métropole TPM, doit toujours prendre place sur le site de l’ancienne usine Lafarge avenue Estienne-d’Orves, en remplacement de l’actuelle déchetterie avenue de St-Exupéry, qui devrait elle-même libérer de l’espace de stationnement.
Côté vélo, la Ville a demandé à la SNCF d’installer un rack pour attacher les deux-roues. L’objectif, à terme, est de rallier le centre-ville via une piste cyclable : « Nous avons pour cela deux possibilités. La mise en sens unique de l’avenue Estienne-d’Orves, du rond-point du 8 mai à l’avenue Yitzhak Rabin, avec une voie dédiée pour les vélos. Ou l’aménagement d’une piste cyclable le long de la voie ferrée conduisant deux fois par semaine le fret au port de Brégaillon », note Nathalie Bicais.
Chemin Fritz, le CIL a adressé une demande à TPM pour libérer un terrain pouvant accueillir une trentaine de places de stationnement, derrière les locaux de la Mission locale. Quant au chemin du Belvédère, qui passe au dessus de la résidence Le Kisling, des travaux de réfection de la chaussée effondrée vont débuter en janvier prochain, pour une durée de 7 mois et un coût de 250 000 euros.
A noter enfin les discussions entamées par la Ville avec les CNIM, afin, notamment, d’étudier la possibilité « de l’acquisition de ses espaces verts le long de l’avenue Estienne-d’Orves pour aménager un parc à l’ombre des magnifiques platanes, vestiges de l’hippodrome d’antan ».
