Le même droit de s’exprimer pour tout le monde
Le 29 mars dernier avait lieu en salle du conseil la première assemblée générale des quatre conseils de quartiers. Avaient été conviées une centaine de personnes qui avaient montré auparavant par le biais d’un formulaire l’envie d’y participer. Ont été écartées un petit nombre de personnes en fonction de leurs activités déjà régulières au sein de la commune : “Il fallait qu’il y ait un nombre de participants requis. Ceux qui n’ont pas pu être retenus participent déjà aux Comités d’Intérêt Locaux (CIL) et autres associations et peuvent de ce fait déjà donner leurs avis par d’autres biais. Le principe même de la démocratie participative est de faire concourir le plus de personnes possible. Nous entendons tout le monde. Notre but ici est de donner la parole à ceux qui la prennent moins de coutume.”
Une rencontre en présence de Mme le maire et des adjoints de quartier
Ce jour-là, étaient donc présents, Madame le maire, entourée de ses quatre adjoints de quartier : Dominique Baviera pour le centre-ville, Malika Baghdad pour les quartiers nords, Elisabeth Gues pour l’Ouest et Christophe Peurière pour le Sud. Chargé de faire la jonction entre tous, l’adjoint Gérard Beccaria délégué aux relations et à la démocratie citoyenne qui s’est dit très enthousiaste à l’idée “de voir enfin se réaliser ces rencontres après deux années blanches pour cause de crise sanitaire”.
Faire fusionner les idées
Si la première séance fut brève car elle avait pour fonction de seulement présenter les élus, le règlement intérieur des conseils de quartier a été remis à chacun. En ses pages, il est indiqué « qu’une réunion de quartier aura lieu deux fois par an, avec le but de créer un véritable espace de dialogues et d’échanges sur l’action publique locale ». Des avis consultatifs y seront dressés sur les différents projets d’amélioration de la vie des habitants, ainsi que sur des projets communautaires qui feront ensuite l’objet d’une délibération en Conseil municipal. Le rôle des conseils de quartier est de « faire émerger l’expertise d’usage des citoyens, mais aussi de faire remonter les préoccupations des administrés ». Il est rappelé « qu’à tout moment, un conseiller de quartier a le droit de démissionner et que dans le même temps, un administré peut solliciter d’intégrer un Conseil de quartier ». 
En dehors de ces conseils, des réunions plénières peuvent être organisées dans les quartiers avec l’adjoint. Elles seront alors ouvertes à l’ensemble des habitants sans aucune restriction. Chaque réunion donnera lieu à un compte-rendu des décisions avec les avis et les propositions qui seront communiqués aux membres du Conseil de quartier dans le mois qui suit la rencontre. Pour finir, une assemblée générale des quatre quartiers aura lieu une fois par an, pour un bilan annuel des activités.
Encourager les échanges entre les quartiers pour faire vivre la démocratie.
Pour terminer, Nathalie Bicais précise : “Ces conseils seront un complément à la vie associative, ciment du lien social et terrain d’engagements civiques. Ils n’ont pas pour but de faire vivre un quartier en autarcie mais au contraire, d’encourager les échanges entre les différents quartiers de la ville.”
