Le harcèlement de rue est un fléau bien connu. Si dans les esprits, ils ne s’adressent qu’aux femmes qui parcourent les rues habillées de façon légère, la réalité est tout autre. La tenue ne décide pas des réflexions et les hommes sont également victimes de certaines apostrophes. Les propos peuvent être sexistes, grossophobes, homophobes, il peut y avoir des regards insistants, des bruits de bouche ou des reproductions de sons d’animaux (…) lorsqu’il s’agit de mettre mal à l’aise son prochain, l’esprit humain est semble-t-il sans limite. Ce constat est le fait d’une étude menée conjointement par la Ville, le Bureau de l’Information Jeunesse (BIJ), et l’association de prévention et d’aide à l’Insertion (APEA) aux côtés de la Préfecture et dans le cadre du dispositif Cité Éducative.