Cité éducative : objectif 2024-2027

Le 28 novembre dernier, le Comité de pilotage de la Cité éducative s’est réuni en salle du conseil municipal. L’occasion pour les représentants de l’État, de la Ville, de l’Education nationale et de la CAF de faire le point sur les 4 années écoulées et de travailler à la reconduction du dispositif pour 2024-2027.

« A La Seyne, nous avons fait nos preuves. De 2019 à 2023, 500 000 euros ont été injectés dans des collaborations inédites entre la Ville, l’État et l’Education nationale. Cela est précieux pour les acteurs de terrain oeuvrant sur des projets co-construits », relève Cheikh Mansour, adjoint délégué à la Politique de la Ville.

Pour Agnès Bonjean, sous-préfète, l’échéance du 31 décembre prochain est un tournant : « La Cité éducative fonctionne bien à La Seyne. Il va falloir agir collectivement pour la renouveler en incluant les mesures du nouveau contrat de ville », insiste la haut-fonctionnaire. Accueil de la petite enfance, ouverture des écoles de 8h à 18h, réception des élèves hors du temps scolaire sont les nouveautés. De même, « le périmètre de la cité éducative, qui couvre actuellement le quartier Berthe et le centre-ville, peut évoluer », remarque Agnès Bonjean.
Pour l’inspection académique, Mme Chiardolla, directrice adjointe des services de l’Education nationale, estime que la Cité éducative est « un système qui met en adéquation tout ce qui suit le jeune de 0 à 25 ans. Elle permet en quelque sorte, de réaliser un village avec ses adultes et ses enfants ».

Nora Boujemaoui Kabache, directrice du Pôle Education Enfance, s’est pour sa part inscrite « dans une démarche de labellisation de niveau 2 pour 2024 » : « Toujours en synergie avec les dispositifs existants : Contrat de Ville, Programme de réussite éducative, CAF, NPNRU, Contrat local de santé, Micro Folie ou encore Cité de l’Emploi ».

Première ville du Var désignée Cité éducative, La Seyne a été « pionnière dans la coordination des acteurs » : « Comment faire adhérer les principaux, les directeurs, l’inspection académique mais également les acteurs associatifs et la Ville ? En développant des actions communes sur les temps scolaire et extra-scolaire », estime Nora Boujemaoui Kabache.

Selon François Principiano, principal du collège Curie et chef de file de la CE, « le chef d’établissement peut se sentir isolé face aux difficultés sociales de certains élèves » : « La force de la Cité éducative est d’apporter les réponses conjuguées de l’État de la Caf et de la Ville pour les problèmes de santé, l’accompagnement aux devoirs, la fracture numérique… ». A ce sujet, la Cité éducative est parvenue à suppléer les difficultés d’isolement des familles durant le confinement en débloquant 60 000 euros de matériel informatique.

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