Meilleures amies dans la vie, Laura Zemmour et Julie Hansen ont débuté le rugby voilà deux ans.
Joueuses cadettes à l’Union sportive seynoise (USS), les jeunes filles de quinze ans ont toutes les deux grandi dans un environnement familial passionné d’ovalie : « Daniel Herrero est le cousin de maman. Et depuis que je suis petite, papa pratiquait le rugby », témoigne Julie Hansen, demie de mélée. « Pareillement pour moi, acquiesce Laura Zemmour, centre, mon grand-père était président du Comité départemental de rugby et papa a joué plus de 20 ans ». Les réticences à exercer ce « sport d’hommes » surviennent donc plutôt du côté du terrain : « J’ai commencé à Six-Fours, dans une équipe masculine, témoigne Laura Zemmour. Je prenais à la rigolade les remarques sur mes ongles vernis. Mais au fond, cela me blessait. Heureusement, on s’est serré les coudes entre filles. Et on a démontré que rugby et féminité pouvaient fonctionner ensemble ».
Aujourd’hui, si la pandémie perturbe les entraînements du stade Marquet comme les matchs du week-end, Laura et Julie font partie des cinq cadettes de l’équipe en gestation à l’USS : « L’idée, pour atteindre la dizaine (NDLR : effectif d’une équipe en cadet), serait de rassembler après la pandémie les joueuses dans une section Ouest-Var », remarque Florence, la maman de Julie. L’appel aux sportives est lancé.
Plus d’infos à l’USS au 06 22 25 14 69