Depuis l’automne dernier, la Ville a financé une première tranche de travaux de rénovation pour ravaler la façade d’entrée du cimetière central. désormais, Les personnes à mobilité réduite disposent par ailleurs d’un accès aux sanitaires et au bureau d’accueil. Coût global, 140 000 euros.
« La manière dont on traite nos morts dénote de l’état d’une société ». Madame le maire, Nathalie Bicais, déplore le stade de délabrement du cimetière central à son arrivée, voilà un an : « Il n’y avait plus de loge décente pour le gardien, la façade était décrépie et certaines familles endeuillées étaient aiguillées vers des tombes temporaires ». A ses côtés, Corinne Chenet, adjointe aux cimetières et à la police administrative funéraire, abonde : « C’était une promesse de campagne. La porte du cimetière n’avait plus de volets, ses enduits s’effritaient et les personnes handicapées ne pouvaient pas accéder à l’accueil et aux toilettes ». Depuis l’automne dernier, avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France, la Ville a ravalé les deux façades de la porte d’entrée (47 000 euros), équipé pour les personnes à mobilité réduite d’une rampe d’accès le bureau d’accueil et les sanitaires (49 000 euros), réorganisé la zone de stockage en haut du cimetière (33 000 euros) et réparé les fuites du réseau d’eau potable (7 000 euros). 
« Il y a encore beaucoup de travail, poursuit Corinne Chenet. Une quarantaine de concessions arrivant à terme ont permis de libérer des caveaux, mais il reste à analyser la situation des autres concessions (NDLR : 7 000 tombes). »
Nathalie Bicais a par ailleurs rappelé combien le cimetière appartenait au patrimoine de la commune : « Il reflète l’histoire de notre ville. Certaines tombes ornementées offre une statuaire remarquable ». Un inventaire de ce patrimoine est en cours.
Cimetière central. Place du Souvenir français.
Ouvert de 8h30 à 17h30 du 16 septembre au 14 juin et de 8h à 18 heures du 15 juin au 15 septembre.
