Marie-Rose Andréozzi, née à La Seyne, a reçu la médaille de la Ville à l’occasion de l’anniversaire de ses 100 ans, qu’elle a fêtés dans la joie, entourée de sa famille, le 10 juin 2020.
Elle aura traversé le XXème siècle tout en continuant à profiter (et on lui souhaite le plus longtemps possible) de ce XXI siècle. Elle a surmonté de dures épreuves : veuve de guerre de Marcel Lajus à tout juste 24 ans, mère d’une petite fille d’un mois et demi, à l’époque, elle a fait preuve d’un courage exceptionnel. Elle a su faire face aux difficultés, heureusement soutenue par ses parents, son oncle et sa tante. Elle compte même parmi les survivant.e.s, aux côtés de son père, d’un événement tragique qui a endeuillé La Seyne le 11 juillet 1944, l’effondrement de l’entrée de l’émissaire commun, où la population venait s’abriter des bombardements, et qui avait fait 101 victimes ! Son père, Joseph Blengio était peintre et artiste seynois.
Marie-Rose Andreozzi s’est remariée neuf ans après, avec Albert Andreozzi, commerçant seynois, et elle a donné naissance à un fils. Elle a travaillé de nombreuses années avec son mari à la boucherie «Les deux frères», au rond point Kennedy. Son époux étant décédé en octobre 1990. Désormais, elle coule une retraite heureuse, bien entourée de ses enfants, petits-enfants et de ses trois “merveilleuses arrières-petites filles”.
En lui remettant la médaille de la Ville, Olivier Andrau, adjoint au maire, l’a félicitée, au nom du Conseil municipal, pour son courage, sa longévité et pour avoir traversé toutes ces épreuves en conservant intacte sa joie de vivre.
Elle le dit elle-même ; “être centenaire c’est un cadeau de la vie”.