Opération “réduction du gaspillage alimentaire” à la cantine

La lutte contre le gaspillage alimentaire se poursuit dans les écoles Lucie-Aubrac, Marcel-Pagnol et Jean-Jacques Rousseau. Pour mener cette action, la première adjointe Christine Sinquin et l’adjointe déléguée à la restauration scolaire, Véronique Leportois, se sont saisies d’un programme métropolitain mis en place dans le cadre du Projet alimentaire territorial Toulon Provence Méditerranée. La mission est confiée à l’association Les Amis de la Presqu’île de Giens.

Christine Sinquin (1er rang à gauche), première adjointe au maire Nathalie Bicais, et Véronique Leportois (troisième en partant de la gauche), adjointe déléguée à la restauration scolaire ont déjeuné en compagnie d’agents du service Éducation- enfance à l’école Lucie-Aubrac, ce lundi 22 décembre. Ce jour-là, Émilie Papaléo de l’association Les Amis de la presqu’île de Giens (au centre) intervenait en présence de Camille Pesquet, chargée de mission PAT de la Métropole TPM.

Après les écoles Jean-Baptiste Martini et Léo-Lagrange l’année scolaire dernière, l’école Ernest-Renan il y a deux ans, c’est au tour des écoles Lucie-Aubrac, Marcel-Pagnol et Jean-Jacques Rousseau de bénéficier du programme de lutte contre le gaspillage alimentaire porté, et par conséquent subventionné, par la Métropole Toulon Provence Méditerranée dans le cadre de son Projet alimentaire territorial (PAT). Christine Sinquin, première adjointe déléguée à l’environnement et au développement durable, également conseillère métropolitaine, rappelle qu’elle a « tout de suite sollicité ce dispositif » avec l’ambition de « mener cette action de sensibilisation dans toutes les écoles seynoises ».

« Un système alimentaire plus durable »

« Le Projet alimentaire territorial TPM est labellisé par le ministère de l’agriculture. Il a pour vocation de développer un système alimentaire plus durable, plus résilient et de qualité sur le territoire, explique Camille Pesquet, chargée de mission PAT au sein du service Agriculture, aquaculture et pêche de la Métropole. Le projet comprend ainsi « différents axes » qu’elle énumère : « Sensibilisation et éducation à l’alimentation durable, développement de l’agriculture (reconquête des friches, stratégie foncière pour favoriser l’installation d’exploitants en agriculture durable et bio…), lutte contre la précarité alimentaire, lutte contre le gaspillage alimentaire, économie circulaire et santé. »

« Il s’agit de voir l’alimentation comme la base de la santé si on l’intègre dans un mode de vie sain et vertueux », ajoute la chargée de mission PAT. Et, précise-t-elle : « Nous soutenons beaucoup d’acteurs associatifs et institutionnels, à la fois pour les accompagner et pour nous aider à atteindre nos objectifs. »

Sept interventions au réfectoire, de décembre à juin

Émilie Papaléo intervient depuis 3 ans dans les écoles seynoises.

Comme les années précédentes, l’action de sensibilisation au gaspillage alimentaire est menée dans les réfectoires à l’heure du déjeuner, de décembre à juin. Elle se déroule en sept étapes. Émilie Papaléo, missionnée pour l’association Les Amis de la presqu’île de Giens à laquelle MTPM a confié la prestation, soumet d’abord un petit questionnaire aux enfants pour connaître leurs habitudes alimentaires. Puis à chacune des ses interventions, elle effectue une pesée des reliefs des repas afin de comparer les données d’une fois sur l’autre. Et afin que les élèves prennent la mesure de la quantité d’aliments jetés, elle leur montre l’équivalent de leur poids en nombre de sucettes ou de billes.

« Cette action ne concerne pas seulement la nourriture des enfants, souligne Véronique Leportois, adjointe déléguée à la restauration scolaire. Elle amène aussi une réflexion pour améliorer l’organisation de la restauration scolaire. » Les précédentes sessions ont par exemple pu conduire à « revoir la circulation dans un réfectoire ». De plus, fait observer l’élue : « Il y a un effet positif sur la motivation des personnels de la restauration scolaire. »

Valorisation des biodéchets, cuisson basse température, éducation à l’alimentation…

Au niveau de la cuisine centrale, indique le responsable du service Restauration scolaire, Choukri El Guizani, « nous avons aussi retravaillé 1500 références auprès de nos fournisseurs pour limiter notre production de déchets à la base. Nous sommes également en train de nous équiper d’appareils de cuissons à basse température, ce qui permet de limiter la perte de volume des aliments tout en améliorant leur valeur nutritionnelle ».

Quant au traitement et à la valorisation des déchets, « nous faisons le nécessaire pour nous conformer aux obligations instaurées par la loi », soulignent Christine Sinquin et Véronique Leportois. D’autant que cette année 2024, il est impératif de « répondre à l’objectif de réduction des biodéchets ». Il est ainsi prévu que ces déchets fermentescibles soient « collectés par une association spécialisée qui les recycle pour en faire du compost ».

Véronique Leportois confie en outre, qu’en parallèle de ces différentes initiatives, elle « envisage également de mettre en place une action d’éducation à l’équilibre alimentaire » à laquelle elle souhaiterait associer le Codes 83 (Comité départemental d’éducation pour la santé du Var).

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