Sandrine Marly et Laurent Guillen sont tous les deux « agents immobiliers de métier ». Et c’est dans ce cadre qu’ils ont déjà collaboré par le passé. « Dans le milieu, je me suis rendue compte que des gens passaient à côté des ventes parce que le compromis n’était pas formalisé à temps. Le marché de l’immobilier se porte bien, mais face à cette problématique, je me suis dis qu’il y avait quelque chose à faire », raconte Sandrine Marly.
Forts de leur expérience, cette Six-Fournaise et son confrère seynois se sont associés pour inventer une « solution innovante », ils ont créé leur start-up à La Seyne-sur-Mer. Le site “e-compromis”* offre la possibilité, aux vendeurs comme aux acheteurs d’un bien, d’établir leurs compromis ou promesse de vente en ligne. Une démarche « à 100% dématérialisée, effectuée en un temps restreint ». « Une fois l’ensemble des documents fournis, vous obtenez un compromis ou une promesse de vente en 72h, assurent-ils. Et pour que tout soit conforme, nous avons noué un partenariat avec In Extenso Avocats, un cabinet toulonnais, qui apporte une certification juridique. » E-compromis propose des formules d’accompagnement, jusqu’à la signature de l’acte authentique, qui ne peut se faire que chez un notaire.
« Nous sommes les premiers »
E-compromis s’adresse aussi bien au professionnels qu’aux particuliers (sachant que 33% des transactions se font entre particuliers). « Nous faisons du sur-mesure », soulignent les deux collaborateurs, qui mûrissaient leur projet depuis 2017 : « Nous avons créé le logiciel, nous l’avons déposé à l’Agence de protection des données, nous avons étudié chaque cas de figures (maisons individuelles, copropriétés..). » « Et on apporte notre savoir-faire », précise Laurent Guillen, qui tient toujours, par ailleurs, l’agence “Sablettes immobilier”. « Nous espérons créer de l’emploi, ajoute Sandrine Marly. Nous allons avoir besoin de commerciaux, de juristes, de standardistes. »
Les deux associés peuvent ainsi être fiers d’annoncer : « Il existait déjà des plateformes collaboratives mais sur ce concept nous sommes les premiers. »