« Le centre-ville doit devenir une nouvelle expérience »

La Métropole TPM a confié à la Sagep (Société d’aménagement et de gestion publique) la mise en œuvre du NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain). Basée depuis début janvier à la Maison de l’habitat, rue République, elle doit mettre en œuvre, sur 10 ans, 48 millions d’euros d’investissements publics pour que « le centre-ville devienne une nouvelle expérience ».

Déplacement de la médiathèque sur le site de Calmette et Guérin, nouvelle crèche Josette Vincent, ou encore aménagement d’un centre social à l’étage de l’espace Casanova, place Loro, le chantier de rénovation du centre-ville ne manque pas d’ambitions. « Ces aménagements structurels au long cours passent d’abord par le soutien et la dynamisation de l’action commerciale, la qualité urbaine et paysagère, sans oublier la propreté et la sécurité », estime en préambule Nathalie Bicais, maire de La Seyne*.

Directrice du renouvellement urbain à la Sagep, Agathe Savary rappelle que « la rénovation urbaine du centre-ville va bénéficier de 48 millions d’euros d’investissements publics financés par l’ANRU, sur 10 ans » : « Notre objectif est d’attirer les investisseurs privés via les opérations de l’OPAH-RU et d’Unicil, le réaménagement des espaces publics ou la mise en place de partenariats avec les commerçants », précise-t-elle.

Un développement économique notamment sous-tendu par le rachat de 40 cellules commerciales en centre-ville : « Animée par Hicham Mrabit, chargé de mission développement économique à la Sagep, une cellule de réflexion associe les riverains, les commerçants, le CIL mais également les associations, les membres de la paroisse, la Police nationale, la Police municipale et les autres services de la Ville », annonce Nathalie Bicais.

Le secteur concerné, qui dépasse celui du QPV (Quartier Politique de la Ville), s’étend du rond-point du 8 mai au carrefour Kennedy : « Un travail conséquent attend l’équipe de la Sagep, que ce soit sur la requalification esthétique ou l’animation. » Un paysagiste urbain doit cartographier les zones à végétaliser en priorité, suite aux îlots de chaleur repérés l’été dernier par le Cerema.

« L’objectif global est de créer de nouveaux flux de visiteurs. Pour cela, le centre-ville doit devenir une nouvelle expérience, par ses cheminements artistiques, mais aussi par son patrimoine architectural typiquement italien et méditerranéen », conclut le maire de La Seyne.

* Etaient également présents l’adjoint délégué au centre-ville, Dominique Baviera, l’adjoint la la Politique de la Ville, Cheikh Mansour, l’adjointe au renouvellement urbain, Elisabeth Gues et l’adjoint aux commerçants, Yves Dimeglio.
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