Elles étaient 80 voilà trois ans. Désormais, le territoire communal compte 120 caméras de vidéoprotection. « C’est une volonté de madame le maire de poursuivre – avec l’accord du préfet du Var – ce maillage », souligne Gérard Beccaria, adjoint délégué à la sécurité. Protection des biens et des personnes, secours aux personnes, protection des bâtiments publics, régulation de la circulation, prévention des actes terroristes, prévention des trafics de stupéfiants, vidéoverbalisation (règles de la circulation et de stationnement, dépôts d’ordures…) mais également suivi des grandes manifestations, les objectifs sont étendus : « La caméra constitue une sécurité supplémentaire. Depuis le Centre de surveillance urbaine, des agents assermentés peuvent constater en direct les faits délictueux à l’instant T, les signaler au chef de poste qui envoie une patrouille », poursuit Gérard Beccaria.
Enregistrés pour une durée maximale de 15 jours, les vidéos servent également à la Police nationale qui les réquisitionnent pour enquêter.
Parmi les nouveaux sites équipés, on note le parvis des lycées Langevin, Maristes et Beaussier, le collège L’Herminier, le square Malsert, Mar Vivo ou encore le carrefour d’Intermarché, à proximité de l’école St-Exupéry : « Cela nous a permis de mettre fin à des rodéos rue Albrand », témoigne Patrick Ducheix, responsable adjoint de la direction de la sûreté publique.
A noter que les caméras ne filment que les lieux publics, les intérieurs privés étant systématiquement floutés.