« Nous n’avons pas fini dernières, nous ne sommes jamais rentrées de nuit, nous avons trouvé toutes les balises, nous n’avons eu aucune pénalité… C’est pas mal pour une première course d’orientation ! » lance dans un sourire Sandrine Gandrille. Le 1er avril dernier, munie d’une boussole, d’une carte, d’un rapport topographique… et bien déterminée à aller de l’avant, la Seynoise prenait le départ du Trek Rose Trip, dans le désert de Lompoul, au Sénégal. Elle, qui rêvait de relever un défi en compagnie de son amie Sandra, n’a pas choisi celui-ci par hasard : « J’ai eu un cancer du sein, j’étais donc intéressée par cette course 100% féminine et son côté solidaire, car elle est organisée au profit des associations Le Ruban Rose et Cap Eco Solidaire. »
Les épreuves se disputant en trio, Sandrine et Sandra ont été rejointes par Bruna pour former l’une des 61 équipes engagées.
« Il y avait une super ambiance et de la solidarité à tous les niveaux », insiste la Seynoise, pour qui la notion d’empathie n’est pas un vain mot puisqu’elle exerce le métier de conseillère en insertion professionnelle auprès d’un public en grande difficulté. Et de confier : « Ce type d’expérience permet aussi bien de rencontrer les autres que de se rencontrer soi-même. D’autant que celle-ci marquait la fin de mon parcours de soins post-cancer. »
Un véritable challenge donc, préparé bien avant de prendre l’avion. Et pas seulement sur le plan physique : « Nous avons dû trouver des sponsors et avons créé l’association Les Sand’rions pour récolter des fonds. Nous avons ainsi organisé plusieurs événements : des marches à Janas, une journée bien-être à la Maison Bouvet, une rando-apéro au Mai… » Et si elle-même se décrit comme « très engagée pour ville, notamment au sein du comité d’intérêt local des Mouissèques », elle dit toute sa reconnaissance aux soutiens qu’elle a reçus (ci-après).
« La morale de cette histoire, conclut Sandrine Gandrille, c’est qu’il faut arrêter de se mettre des barrières, beaucoup de choses sont possibles ! »