Le précédent diagnostic de l’EPARECA* remontait à 2015. Entre temps, la pandémie, mais également la piétonisation, ont modifié la situation du commerce en centre-ville. « Il s’agit d’évaluer les changements de l’armature commerciale en sept ans. Puis d’analyser le potentiel économique des consommateurs en centre-ville », explique Sébastien Delattre, prestataire de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Une enquête téléphonique sur les comportements d’achat auprès d’un panel de riverains, sera réalisée en février afin de faire ressortir les forces et les faiblesses du centre-ville : « Pourquoi vient-on en centre-ville ? Qu’achète-t-on ? Pourquoi va-t-on ailleurs ? sont quelques-unes des questions à résoudre ».
Un diagnostic qui entre dans le champ, beaucoup plus large, du NPNRU : « Aux dimensions commerciales se superposent celles de l’habitat, de la santé, de l’éducation, des transports et de la culture. Avec pour horizon les cinq, dix voire quinze années à venir », observe Olivier Mutez, référent développement économique à l’ANCT.
Secrétaire de la Préfecture du Var, Serge Jacob a assuré la Ville du soutien de l’Etat : « Il s’agit de rassembler un grand nombre de compétences techniques dans un cadre partenarial et des financements croisés. Parer les difficultés juridiques, c’est aussi prévenir les contentieux, dans un pays de tradition gauloise », remarque-t-il.
Après avoir remercié les services de TPM et les élus présents, Madame le Maire Nathalie Bicais a rappelé que « depuis notre arrivée, nous avons repris le projet NPNRU pour en poursuivre la dynamique » : « Aujourd’hui le centre-ville historique ne remplit plus son rôle. L’attractivité économique dépasse son périmètre. Ses atouts, patrimoniaux, sont à relier avec la nouvelle centralité, littorale. Celle du collier de perles », remarque-t-elle. D’un côté le nouvel aménagement paysager du port, de l’autre un marché provençal, sont à relier par un « Corso longo » constitué par l’avenue Hoche : « Historiquement, l’agrafe entre la mer et la Ville », souligne Madame le maire.
Demeure un frein, le flux des 18 000 véhicules jour qui emprunte le quai Saturnin Fabre. « En 18 mois, on voit toutefois les choses avancer : dans la lignée du Don Pape, un restaurant de Sushis et un pâtissier de renom ont vu le jour sur le port ».